LES DELICES DE TOKYO

AAAAGateauCinéaste sensible et ésotérique qui traite souvent de l’homme et de la nature, la Japonaise Naomi Kawase signe, avec Les délices de Tokyo, une œuvre tendre et émouvante qui apparaît aussi comme l’un de ses films les plus limpides. Sentaro tient une toute petite échoppe où il confectionne des dorayakis, cette pâtisserie traditionnelle japonaise faite de deux pancakes fourrés à la pâte de haricots rouges. Un jour, le peu causant Sentaro reçoit la visite de Tokue, 76 ans, une vieille dame qui lui demande du travail… D’abord réticent, le cuisinier va accepter d’embaucher Tokue (dont les mains noueuses révèlent peut-être son secret) et se rendre compte qu’elle est une experte dans la subtile cuisson des haricots rouges. Dans le Japon des cerisiers en fleur, les clients vont affluer pour déguster de succulents dorayakis.  En parlant avec grâce de l’amour des bonnes choses (Tokue confie qu’il faut parler aux haricots rouges pendant qu’ils cuisent), la cinéaste célèbre l’amitié et suggère que pour donner du sens à la vie, il convient de se lier d’amitié avec la solitude. Dans le boîtier du dvd, on trouve la recette, écrite par Noami Kawase, de la pâte de haricots confits pour la préparation du dorayaki…

(Blaq Out)

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