THEO & HUGO DANS LE MEME BATEAU

Théo et HugoDans un sex-club, les corps de Théo et Hugo se sont rencontrés dans une longue étreinte sauvage et passionnée. Au sortir du club, en déambulant dans les rues vides de la nuit parisienne du côté du canal Saint-Martin avant de prendre le premier métro à la station Jaurès, ils vont doucement se découvrir…
Avec Théo & Hugo dans le même bateau, Olivier Ducastel et Jacques Martineau, réalisateurs de Jeanne et le garçon formidable (1998) et de Crustacés et coquillages (2005), signent un récit qui raconte le début d’une histoire d’amour. Peut-être, disent les auteurs, pour dénouer Jeanne… qui racontait la naissance d’un amour qui ne pouvait aboutir. Car Théo & Hugo… est une aventure qui s’avance vers une fin heureuse.
S’ouvrant sur une longue séquence (18 minutes) de relation sexuelle (non simulée) entre deux hommes dans un club baigné d’un rouge façon Dante, Théo & Hugo… devient une histoire de coup de foudre. « Tu me fais du bien », dit l’un tandis que l’autre observe: « C’est con, le désir mais c’est bon ». Entraînant les deux garçons vers l’hôpital pour une trithérapie d’urgence, le film détaille, entre séropositivité et peur du lendemain, l’étourdissement d’un passion naissante mais dont on sait que le prix à payer risque d’être assez élevé. Une œuvre nocturne, douloureuse et profondément poétique servie par deux superbes comédiens, Geoffrey Couët et François Nambot. « Et après? Après, on continue, on reste ensemble longtemps… »

(Epicentre Films)

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