LES COLLINES NUES

Collines nuesLe plaisir, avec Artus Films, c’est de voir combien, de mois en mois, ils débusquent de petites choses méconnues qui vont enrichir la collection Les grands classiques du western. Pour Les collines nues, on pourrait parler de pépite mais le film n’est cependant qu’un modeste western de série Z. Connu avoir produit, dans les années soixante, 25 épisodes de la série télé Les incorruptibles (celle avec Robert Stack dans le rôle d’Elliott Ness) mais aussi comme producteur exécutif de L’assassinat de Trotsky (1972) de Joseph Losey, Josef Shaftel n’a réalisé que deux films dans sa carrière cinématographique.
En 1956, ce sera donc The Naked Hills qui raconte comment, en 1849, succombant à la fièvre de la ruée vers l’or, Tracy Powell quitte le Missouri avec son ami Bert pour tenter sa chance en Californie. Mais, dans un environnement hostile, les deux prospecteurs parviennent à trouver juste de quoi survivre. Tandis que Bert préfère passer la main, Tracy va s’acharner. Bien sûr, il va essayer de vivre paisiblement avec sa femme Lucy dans sa petite ferme mais l’appât de l’or sera toujours le plus fort. Dans le rôle de Tracy Powell, David Wayne ne se révèle pas un acteur extraordinaire mais il est entouré par quelques méchants qui, eux, font plutôt bien le job… Une curiosité sortie l’année où John Ford signait La prisonnière du désert et Richard Brooks La dernière chasse

(Artus Films)

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