LE TUEUR GLACIAL DE MELVILLE ET L’HIVER RUSSE DE BONDARTCHOUK

SamouraiLE SAMOURAI
« Il n’y a pas de plus profonde solitude que celle du samouraï si ce n’est celle du tigre dans la jungle, peut-être… » Cette citation, prétendument issue du livre du Bushido mais écrite par Melville lui-même, s’inscrit au générique du film. Dans sa chambre aux murs gris, dont la sobriété monacale n’est troublée que par un petit oiseau en cage, Jef Costello se prépare à sa prochaine mission. Le tueur à gages solitaire doit liquider le patron d’une boîte de jazz. Soigneusement, Costello exécute son coup. Dans le club, personne ne le remarque sauf la pianiste qui le croise alors qu’il quitte la scène du crime… Arrêté pour vérification d’identité, il est relâché grâce à un solide alibi mis au point avec sa maîtresse Jane (Nathalie Delon). Pourtant persuadé que Costello est bien son homme, le commissaire de police (François Périer) n’entend pas le lâcher… Référence absolue du cinéma melvillien, du film noir et même du cinéma tout court, Le samouraï, écrit expressément pour Delon, est un chef-d’œuvre du 7e art qui a influencé et continue d’influencer des générations de cinéastes. Sorti en 1967, Le samouraï est le premier des trois films tournés par le duo Delon/Melville. Suivront Le cercle rouge (1970) et Un flic (1972). Le cinéaste avait très tôt repéré Delon et travailler avec lui avait tourné quasiment à l’obsession. Au-delà de sa place dans le 7e art, Le samouraï marque la rencontre entre deux monstres sacrés. Devant un metteur en scène passionné par la direction d’acteurs, Delon excelle à donner vie à un fascinant personnage impassible, inhumain et inaltérable. Dans sa chambre délabrée, enfilant son imper et lissant son chapeau feutre d’un geste lent, Jeff Costello, homme mystérieux, fermé, taciturne, impose pour toujours la figure du tueur froid, habité par aucune haine et aucun sentiment… Ce polar dépouillé et glaçant, sombre et énigmatique sort dans une nouvelle version 4K restaurée et présenté dans un coffret collector limité et numéroté à 1000 exemplaires. Le thème de la solitude qui traverse toute l’œuvre de Melville n’avait jamais été traité avec autant de rigueur. En faisant preuve d’une maîtrise formelle tant pour la mise en scène, le montage que l’esthétique, le réalisateur signe un polar poétique et blême d’une cruelle beauté. (Pathé)
Guerre PaixGUERRE ET PAIX
Alors que le Napoléon de Ridley Scott fait l’actualité dans les salles obscures, on retrouve aussi, en coffret collector, Guerre et paix, l’adaptation cinématographique soviétique du roman de Léon Tolstoï mise en scène par Sergueï Bondartchouk et sortie sur les écrans en 1966-67. L’histoire se déroule entre 1805 et 1820. Alors que Napoléon mène sa Grande Armée toujours plus loin en Russie, la vie continue pour l’aristocratie à Moscou avec ses mondanités et ses petits scandales. La bataille de la Moskova sera un carnage épique. Moscou est dévorée par les flammes. La retraite en hiver, soumise aux attaques des Cosaques, est un calvaire pour les troupes de l’empereur. À travers une épopée lyrique et étourdissante, cette fresque historique retrace, en quatre épisodes, l’histoire de deux familles de l’aristocratie russe bouleversée par la guerre. Tirant son origine du Guerre et paix (1956) de l’Américain King Vidor (qui connut un imposant succès dans les salles russes avec plus de 31 millions de spectateurs), le film est, à l’instar du livre, divisé en quatre parties totalisant 484 minutes (8h04) dans sa version longue. Œuvre cinématographique monumentale, le film est réputé pour la hardiesse de sa forme, la richesse des thèmes abordés (analyses psychologiques, éthiques, esthétiques, métaphysiques, géopolitiques, historiques) et la brillante complexité de son architecture. Le coffret contient d’abondants suppléments avec notamment le résumé de chaque épisode par Joël Chapron, spécialiste des cinématographies d’Europe de l’Est, des entretiens autour de la production du film et son réalisateur, le making of du film (30 mn, Mosfilm, 1969), un livre de 156 pages ou encore un portrait (dans l’émission Les Soviétiques (28 mn, 1968) de la comédienne russe Lioudmila Savelieva qui incarne le personnage principal de Natacha Rostov. Notons qu’avec humour, l’éditeur observe, dans sa communication, que le Napoléon de Scott utilisa mille figurants tandis que Bondartchouk (le film remporta l’Oscar du meilleur film étranger en 1969) oeuvra avec 100.000 figurants… (Potemkine)
Hello Actors StudioHELLO ACTORS STUDIO
À l’occasion de son 40e anniversaire, l’Actors Studio, le mythique laboratoire américain pour acteurs professionnels, a ouvert ses portes à Annie Tresgot, monteuse (notamment pour Jean Rouch) et réalisatrice française reconnue de documentaires, notamment sur Elia Kazan ou Billy Wilder. Hello Actors Studio (réalisée en 1987) est une plongée passionnante au cœur de la vénérable institution new-yorkaise, fondée en 1947 par des anciens membres du Group Theatre souhaitant diffuser la méthode d’interprétation dérivée de Stanislavsky. Paul Newman, Ellen Burstyn, Sydney Pollack, Shelley Winters, Arthur Penn, Gene Wilder, Robert De Niro et bien d’autres encore parlent de ce lieu atypique, véritable écrin de liberté et de création. Le film est constituée de trois épisodes : L’atelier des acteurs (58 mn), Une solitude publique (57 mn) et Une communauté de travail (56 mn). Hello Actors Studio est disponible pour la première fois dans sa nouvelle restauration… (Carlotta)
Master GardenerMASTER GARDENER
Narvel Roth est un type sombre, à l’allure raide, au regard inquisiteur et quasiment inquiétant. Il œuvre comme horticulteur dans la propriété de la très raffinée Mme Haverhill. Alors qu’ils préparent une grande exhibition florale, Norma Haverhill (Sigourney Weaver) demande un service à Narvel. Qui sait bien qu’il ne pourra pas dire non à son employeuse. Celle-ci lui demande de prendre sa petite-nièce Maya (Quintessa Swindell) comme apprentie… Bientôt le chaos s’installe car Narvel se retrouve déchiré entre deux femmes, l’une assez vieille pour être sa mère, l’autre assez jeune pour être sa fille. Paul Schrader (scénariste de Taxi Driver ou de Raging Bull (1980) pour Scorsese ou réalisateur de Blue Collar (1978), American Gigolo (1980) ou Mishima (1985) revient agréablement dans la lumière avec une réflexion sur un être très solitaire en quête de rédemption. Il s’intéresse à la dimension « toxique » d’une liaison entre Narvel et Norma qui signale par un « Mon trésor », le moment où elle souhaite « consommer » son jardinier. Ensuite, le film prend une tournure plus conventionnelle lorsque Narvel (Joël Edgerton) décide, en retrouvant ses réflexes criminels (lorsqu’il retire son t-shirt, ses tatouages ne laissent aucun doute sur son passé), de tirer Maya des griffes de dealers. (The Jokers)
Inferno RossoINFERNO ROSSO
Le Romain Aristide Massaccesi (1936-1999), connu sous le pseudonyme Joe D’Amato, est généralement considéré comme le cinéaste italien le plus prolifique de tous les temps, avec plus de 200 films réalisés, produits et photographiés. Maître du cinéma d’exploitation, D’Amato a souvent choqué (provoquant du coup les foudres de la censure) avec, par exemple, Viol sous les tropiques (1977) qui met en scène une journaliste prénommée Emanuelle découvrant un cas troublant de cannibalisme sur une jeune fille dans la forêt amazonienne ou encore Blue Holocaust (1979) qui traite de nécrophilie… Manlio Gomarasca, ardent défenseur du cinéma bis italien, et Massimiliano Zanin, auteur, en 2013, d’un documentaire sur le réalisateur Tinto Brass, se penchent, ici, sur un monument du cinéma et un artisan stakhanoviste de la pellicule souvent perçu comme un « roi du porno » ou, au mieux, un petit tâcheron de films bis. Ils ont choisi de raconter Joe D’Amato comme un personnage aux mille vies et autant d’histoires qui passent de l’érotisme soft – puis hard – au gore, et du cinéma post-apocalyptique à un retour forcé au porno. Ils ne traitent pas les périodes western et péplum, Le documentaire d’environ une heure donne aussi la parole, avec forces anecdotes et souvenirs, à des amis, des parents, des confrères, voire des fans… On découvre ainsi le parcours d’un autodidacte curieux de tout (qui fut assistant de Godard et Lizzani) qui se voulait artisan et dont le Strasbourgeois Jean-François Rauger, directeur de la programmation de la Cinémathèque française, dit « qu’il filme comme il respire »… Un cinéaste qui n’a jamais connu la reconnaissance de son vivant et qu’on (re)découvre ici avec intérêt. (Le Pacte)
Silver HazeSILVER HAZE
Aujourd’hui âgée de 23 ans, Franky soupçonne Jane, la meilleure amie de sa mère, d’avoir mis le feu au pub où elle dormait lorsqu’elle était enfant. Elle cherche à se venger. Lorsqu’elle rencontre Florence, une jeune fille dont elle tombe éperdument amoureuse, elle s’enfuit de chez elle. C’est dans une atmosphère british et dans le style du cinéma social anglais que la cinéaste hollandaise Sacha Polak installe son action qui tourne autour de personnages endurcis et profondément blessés. Dans le rôle de Franky, l’infirmière d’hôpital capable et pleine de compassion, la cinéaste retrouve Vicky Knight, comédienne non-professionnelle qui tenait déjà avec talent la vedette dans Dirty God (2019). Parmi les patients que suit Franky, se trouve Florence (Esmé Creed-Miles) en convalescence après une tentative de suicide. Lorsque les deux femmes deviendront amantes, c’est Florence qui fournira à Franky, avec sa maison de Southend-on-Sea, un lieu sûr pour se loger et la mettre à l’abri de l’homophobie de sa famille… Une œuvre âpre, pas sans défaut dans sa narration mais qui distille cependant des lueurs d’espoir… (The Jokers)
Initial DINITIAL D
Jeune étudiant livreur de tofu pour l’entreprise de son père, Takumi Fujiwara passe son temps à dévaler à toute vitesse les routes escarpées du Mont Akina à bord de sa voiture, une Toyota Sprinter Trueno AE86 blanche et noir. Lors d’une de ses livraisons matinales, ce type rêveur qui ne connaît rien aux voitures, croise la route d’un Street racer expérimenté qu’il bat avec une facilité déconcertante. Dès lors, les défis de professionnels et d’amateurs surdoués du drift lui sont lancés. Il va devoir se confronter à leurs talents et les vaincre pour s’affirmer comme le meilleur conducteur de la ville… Pour leur quatrième collaboration à la réalisation, Andrew Lau et Alan Mak adaptent avec brio le manga culte de Shuichi Shigeno. Dans la droite lignée de la saga Fast and Furious, Initial D plonge le spectateur dans l’expérience intense et palpitante des courses de voiture, au plus près du danger. Les réalisateurs de la trilogie Infernal Affairs offrent de purs moments d’adrénaline, aux fans du genre comme aux néophytes, grâce à une mise en scène parfaitement maîtrisée et visuellement captivante. Présenté pour la première fois en Blu-ray dans une nouvelle restauration 4K, Initial D (réalisé en 2005) est accompagné de suppléments comme L’envers de la course (21mn), un making-of dans lequel les membres de l’équipe – des réalisateurs au chef cascadeur en passant par les acteurs – racontent le tournage du film. Pour sa part, Andrew Lau détaille l’aventure de l’adaptation du célèbre manga au cinéma. (Carlotta)
Land of DeadLAND OF THE DEAD
Dans un avenir pas si lointain, une poignée de survivants barricadés dans une ville bunker vit encore dans le souvenir de l’ancien monde… Des zombies, qui désormais pensent et communiquent, s’organisent pour prendre d’assaut la ville bunker. Kaufman, autoproclamé chef des vivants, engage un commando de mercenaires pour contrer les attaques de ces morts-vivants d’un genre nouveau…Vingt ans après Le jour des morts-vivants, George A. Romero (1940-2017) faisait, en 2005, un retour par la grande porte avec le nouvel opus de l’œuvre de sa vie. Si le cinéaste est toujours aussi à l’aise dans le film de genre, son propos s’élargit à une lucide réflexion sociopolitique sur l’Amérique moderne et ses contradictions. Dans un monde envahi par des zombies de plus en plus intelligents et organisés, les riches humains se réfugient dans une tour d’ivoire tandis que les plus démunis vivent difficilement à la périphérie, tous se protégeant derrière des palissades électrifiées les séparant des morts-vivants. Alors que dans Zombie (1978), les morts-vivants apparaissaient comme une caricature de la société humaine, ils sont ici un peuple en train de se structurer, d’accéder à l’intelligence et aux sentiments : compassion et colère face à la manière dont sont traités leurs congénères, utilisés comme cibles « vivantes ». De son côté, Kaufman, dans le luxueux gratte-ciel nommé Fiddler’s Green, a reproduit tous les défauts de « l’ancien monde » : la corruption, la drogue, la prostitution, tenant le peuple par le pain et les jeux. Dans le rôle de Kaufman, le grand Dennis Hopper incarne un personnage à l’opposé de celui de ses débuts dans Easy Rider. (Wild Side)
The ChampionTHE CHAMPION – LE COMBAT DE LA LIBERTE
En 1940, le champion de boxe polonais Tadeusz « Teddy » Pietrzykowski est séparé de sa famille. Il tente de fuir en France mais est arrêté puis déporté à Auschwitz. Alors que les détenus luttent quotidiennement pour leur survie, sa condition physique lui permet de traverser les premiers mois de travaux forcés sans faire de vagues. Jusqu’au jour où, pris à parti par un Kapo, il est contraint de dévoiler sa vraie nature. D’abord tentés de le sanctionner sévèrement, les nazis lui proposent un marché : participer à des combats pour divertir les soldats, et bénéficier en échange de nourriture, de médicaments, et de tâches allégées. Discret et solitaire, Teddy y voit une opportunité d’améliorer les conditions de vie de ses camarades. Mais les geôliers voient d’un mauvais oeil la popularité grandissante du boxeur, devenu symbole d’espoir et de résistance. En 2020, avec Piotr Glowacki dans le rôle principal, le réalisateur polonais Maciej Barczewski déroule une aventure qui se déroule au plus fort de la Deuxième Guerre mondiale et suit le combat presque impossible de Pietrzykowski pour sa survie. Le cinéaste Barczewski a écrit le scénario en se fondant sur l’histoire vraie mais peu connue de Tadeusz Pietrzykowski (1917-1991). Surnommé le Weiss Nebel (brouillard blanc) en raison de son style de combat unique, « Teddy » n’aurait perdu qu’un seul combat pendant son séjour à Auschwitz. Transféré plus tard dans d’autres camps et finalement à Bergen-Belsen, il y sera libéré en avril 1945. Un drame sportif et historique. (Condor)
Sur La BrancheSUR LA BRANCHE
Elle ne va pas très fort, la pauvre Mimi ! A 30 ans, elle se demande toujours ce qu’elle pourrait faire quand elle sera grande. Elle pousse la porte d’un cabinet d’avocats mais Claire Bloch, avocate plutôt surmenée, n’a rien à lui proposer, sinon lui confier le soin d’aller récupérer un dossier au domicile de Paul, son ex-associé… La rencontre de Mimi et de Paul va faire des étincelles. Et lorsqu’il va s’agir de défendre Christophe Ajame, actuellement en détention, les choses vont partir en vrille, d’autant que Mimi tombe amoureuse de Christophe. Paul, lui, voudrait bien tourner la page mais Mimi bouscule l’existence d’un type au bout du rouleau, traqué notamment par deux harpies… Marie Garel-Weiss a imaginé une fiction autour de deux « inadaptés de la vie ». Mimi va au bout de ses obsessions et est totalement acceptée pour ce qu’elle est, alors que dans la vie, elle aurait probablement été vouée à l’enfermement. Assoiffée d’absolu, Mimi a compris qu’elle n’y arriverait pas de la même façon que les autres. Paul, lui, va entrer dans la sphère, à la fois jubilatoire et angoissante, de Mimi. On devine bien le potentiel de comédie qu’il y a dans ce sujet. Même si la cocasserie est parfois au rendez-vous, le film manque singulièrement de rythme et, in fine, on n’entre jamais vraiment dans ce mélange d’enquête et de comédie romantique. Pourtant les comédiens s’en donnent à coeur-joie. Daphné Patakia est une Mimi barrée à souhait. Benoît Poelvoorde est au diapason. (Pyramide)
Titeuf S3TITEUF – LA CONSPIRATION DES FILLES
Turbulent ado à la mèche blonde flamboyante, Titeuf est la star des cours de récré ! Toujours cerné de son indéfectible bande de copains, Manu en tête, il ne recule jamais devant une bonne bêtise, faisant des pieds et des mains pour attirer l’attention de la ravissante Nadia… Créé en 1992 par le Suisse Philippe Chappuis, alias Zep, la bande dessinée et son personnage culte aux expressions inoubliables, a connu un imposant succès (plus de 23 millions d’albums vendus). L’adaptation en série d’animation à partir de 2001 est restée fidèle à l’esprit de la BD avec son humour, ses gags hilarants, ses dialogues réussis et ses personnages attachants. Son héros y est un peu édulcoré, rendant la série ainsi accessible à des enfants un peu plus jeunes. L’adaptation animée est en effet recommandée dès 8 ans, quand la BD ne l’est qu’à partir de 10 ans. Titeuf raconte la vie quotidienne d’un garçon de huit à dix ans, de ses amis et de leur vision du monde des grands. Une grande partie de leurs discussions tourne autour du mystère des filles, de l’amour et du sexe. La troisième saison de la série est entièrement inédite en dvd. Le premier volume comporte 26 épisodes, pour plus de trois heures de bons rires. (Hopikid)
Sacre Pere NoelSACRE PERE NOEL
Mais que fait le Père Noël après la nuit du 24 décembre ? Comme chaque année, après avoir terminé sa livraison de cadeaux, il a quitté ses bottes et son manteau pour partir en vacances ! Son traîneau transformé en caravane, il vole à la découverte de la France et ses bons petits plats, de l’Ecosse et de Las Vegas. Un voyage mouvementé, mais qui ne fera pas oublier à ce bougon, grognon, glouton de revenir à temps pour ouvrir les premières lettres, préparer les cadeaux et décrasser son traîneau. Il faut vite reprendre le rythme, à renfort de chocolat chaud, pour organiser la nouvelle tournée et réveiller la magie de Noël. Plus de 40 ans après leur sortie, Sacré Père Noël et Les Vacances du Sacré Père Noël, les livres de Raymond Briggs sont des best-sellers internationaux qui s’attachent à démythifier le père Noël. Fidèle à l’oeuvre originale, l’adaptation animée, fluide et colorée (éditée en dvd pour la première fois en France), offre le portrait d’un vieil homme grincheux, un Père Noël qui n’aime pas l’hiver et rêve de vacances à la plage. Mais malgré son caractère bougon, le Père Noël s’avère touchant, drôle et attachant, et il reste dévoué à son travail : la féerie de Noël est préservée ! Un enchantement pour petits (dès 5 ans) et grands ! (Hopikid)
Blagues Toto 2LES BLAGUES DE TOTO 2
Toto part à la campagne pour cinq jours de classe verte avec ses camarades de classe. Il essaye de trouver de nouvelles blagues à tester. Comme les fermiers du coin lui semblent plutôt bizarres, le gamin est très tenté de trouver des secrets ou des mystères cachés… Trois ans après Les blagues de Toto (2020), Toto enchaîne de nouvelles blagues, cette fois-ci campagnardes dans une ferme bio. Pascal Bourdiaux est toujours derrière la caméra et il développe, avec son scénariste Mathias Gavarry, des thèmes autour de la pollution, l’agriculture biologique et le retraitement des déchets, bonne manière après tout de sensibiliser le jeune public. C’est désormais Hugo Trophardy qui incarne le personnage de Toto tandis qu’on retrouve, autour de lui, Guillaume de Tonquédec et Anne Marivin déjà présents dans le n°1. Si l’intrigue est gentille et la qualité des gags de Toto pas constante, ceux-ci devraient néanmoins divertir le jeune public. D’autant que le propos est positif, voire écolo-citoyen. Et, au total, voici un bon petit moment à savourer en famille. (M6)

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