L’HERMINE

L'HerminePrésident d’assises redouté, Michel Racine n’est pas un homme commode mais un magistrat compétent même si la légende assure qu’avec lui, l’accusé ne s’en sort jamais avec moins de dix ans… Un jour pourtant, l’existence rangée de ce misanthrope chavire. Parmi les jurés de sa nouvelle session, il remarque la belle Ditte Lorensen-Coteret. Cette femme, certes en secret, il l’a follement aimée. Bien des années après La discrète (1990), Christian Vincent offre un nouveau beau rôle à un Fabrice Luchini. Il est loin, le type qui lâchait la fameuse réplique: « Elle est immonde. C’est une naine! » et c’est un Luchini très sobre, quasiment intérieur que nous donne L’hermine. Faux film de procès (même si le réalisme y est, notamment dans l’expression de l’accusé ou des parties civiles et des témoins) mais belle histoire d’amour totalement romanesque, L’hermine est une réussite. Couronnée aux César, Sidse Babeth Knudsen, découverte dans la série politico-scandinave Borgen, éclaire de sa grâce le personnage de Ditte.

(Gaumont)

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