LES FIERS BRETTEURS DU ROI ET LES FRAGILES ADOLESCENTES AMERICAINES

Trois MousquetairesLES TROIS MOUSQUETAIRES
Dans la France de 1627, propice aux complots et aux révoltes, Charles d’Artagnan n’a qu’une idée en tête : rejoindre Paris et la compagnie des mousquetaires du roi au sein de laquelle il compte bien faire carrière. Et d’emblée, le jeune gaillard tombe dans un vilain guet-apens. Première rencontre avec la vénéneuse Milady de Winter… Alexandre Dumas et ses mousquetaires, c’est une madeleine de Proust pour bien des lecteurs qui ont grandi avec les aventures d’Athos, Porthos, Aramis et leur jeune compagnon. Alors, forcément, on prête attention quand, mis en selle par le producteur Dimitri Rassam et la société Pathé, Martin Bourboulon relève le gant du film de cape et d’épée… Car il s’agit bien d’une forme de défi si l’on sait, tout à la fois, que le film de cape et d’épée a quelque chose de quand même bien désuet aujourd’hui et qu’il y a eu, rien qu’au cinéma, seize versions internationales de l’aventure entre 1909 et 2013… Mais Dumas, inventeur du feuilleton, de la scénarisation, du romanesque, c’est un totem ! Nous avons grandi avec ses livres. Les Trois Mousquetaires, Le Comte de Monte-Cristo, La Reine Margot, c’est la rencontre avec des personnages mythiques « bigger than life ». Au Louvre, le roi Louis XIII, pourtant poussé par le cardinal de Richelieu et son entourage, n’a guère envie de déclencher une nouvelle Saint Barthélémy. A la cour, l’ambiance est délétère. Louis XIII ne sait plus trop sur qui compter. Fielleux, Richelieu observe : « Le roi n’a pas d’amis. Il n’a que des sujets et des ennemis ». Bien sûr, le jeune monarque a des gens qui lui sont totalement dévoués. Ce sont, évidemment, les mousquetaires, la troupe dirigée par le capitaine de Tréville. Celui-là même que D’Artagnan cherche à rencontrer… Dans sa hâte, le fougueux Gascon bouscule Athos, se prend la tête avec Porthos et ramasse un mouchoir compromettant au pied d’Aramis. Les trois le somment d’en répondre. Mais bientôt, ce sera Tous pour un ! Un pour tous ! Martin Bourboulon réussit son coup, non point en revisitant Dumas (même si la narration a été quelque peu retissée) mais en dépoussiérant le film de cape et d’épée. Exit les beaux costumes chamarrés et les couvre-chefs impeccables du film de Borderie (1961), voire même les élégants atours du film de Lester (1974). Ici, les mousquetaires portent des tenues informes et de vilains galurins. Mais cela n’altère en rien leur bravoure… Le plaisir des Trois mousquetaires repose évidemment sur les péripéties conçues par Dumas et que l’on connaît bien. Mais c’est surtout le bonheur de retrouver des personnages simplement emblématiques. D’Artagnan est un condensé de courage sans borne, de joie de vivre en bande, d’optimisme, de loyauté, de naïveté et d’opiniâtreté. Il est jeune, loyal, honnête, insolent, téméraire, naïf, inexpérimenté. François Civil, dans un rôle iconique, a des allures de Belmondo en héros d’un intense récit initiatique. Car, en moins d’une journée et d’une nuit, il frôle la mort, voyage, provoque, tombe amoureux, frôle la mort une seconde fois, tue un homme, rencontre un roi et se fait des amis qu’il gardera toujours, le tourmenté Athos, le séducteur Aramis, l’épicurien Porthos… Des héros comme on n’en fait plus ! (Pathé)
Virgin SuicidesVIRGIN SUICIDES
Dans une ville américaine tranquille et puritaine des années soixante-dix, Cecilia Lisbon, treize ans, tente de se suicider. Elle a quatre sœurs, de jolies adolescentes. Cet incident éclaire d’un jour nouveau le mode de vie de toute la famille. L’histoire, relatée par l’intermédiaire de la vision des garçons du voisinage, obsédés par ces sœurs mystérieuses, dépeint avec cynisme la vie adolescente. Petit à petit, la famille se referme et les filles reçoivent rapidement l’interdiction de sortir. Alors que la situation s’enlise, les garçons envisagent de secourir les filles. Dès son premier long-métrage en 1999, la réalisatrice Sofia Coppola, alors âgée de 28 ans, subjugue par son univers et son esthétique uniques d’où se dégage un goût prononcé pour une photographie éthérée (signée Ed Lachman), une musique atmosphérique, ici, du groupe Air et un stylisme raffiné. En plus de la mise en scène, la fille du grand Francis Ford Coppola (on se souvient qu’il filma « sa » mort sur les marches de l’opéra de Palerme dans Le parrain 3) signe également le scénario, d’après le roman éponyme de Jeffrey Eugenides dont la lecture, dit-elle, l’a bouleversée. Selon la jeune cinéaste, c’est l’atmosphère mélancolique et sensuelle du récit qui l’a tout de suite attirée. Rythmée par les suicides successifs de cinq sœurs d’une petite ville du Michigan, cette chronique d’une violente douceur a su rapidement la séduire et raviver en elle son désir de réalisation. L’évocation de la courte vie des soeurs Lisbon à travers le prisme de jeunes adolescents devenus adultes fait de Virgin Suicides un splendide film sur le souvenir et le vide laissé par les absents. Rarement l’adolescence n’avait été aussi justement représentée au cinéma : la grâce des premières fois, le poids des conventions sociales mais aussi la détresse et le mal-être qu’elle peut engendrer. Structuré en flash-back, le film raconte ainsi les derniers mois tragiques vécus par les cinq filles Lisbon en débutant par la première victime de ce drame. D’emblée, l’idée de la fatalité est posée : l’issue tragique était inévitable. Regarder Virgin Suicides revient à feuilleter un journal intime dont la lecture reflète parfaitement la vision innocente et candide des jeunes adolescentes. Sofia Coppola caresse les frissons des émois amoureux, pointe la cruelle douleur des premiers amours, souligne les ravages d’une liberté refusée par une mère qui exerce une surveillance abusive (Kathleen Turner, magistrale dans un rôle où on ne l’attend pas) et un père, professeur de maths dans les nuages (James Woods, grandiose), qui se range sagement derrière son épouse. Enfin ce premier film hypnotique en forme de conte enchanteur et ensorcelant doit beaucoup à la performance magnétique de Kirsten Dunst. Découverte, en 1994, dans Entretien avec un vampire puis dans Les quatre filles du docteur March, l’actrice de 17 ans donne alors, avec Virgin Suicides, un tour déterminant à sa carrière. Quant à Sofia Coppola, elle s’est fait une vraie place dans le paysage du cinéma indépendant américain. (Pathé)
C'est Mon HommeC’EST MON HOMME
Julien Delaunay a disparu sur les champs de bataille de la Grande guerre. Sa femme, Julie, ne croit pas qu’il soit mort. Lorsqu’elle voit, dans la presse, le portrait d’un homme amnésique, elle est certaine de reconnaître Julien. Ils se retrouvent, réapprennent à s’aimer. Mais une autre femme réclame cet homme comme étant son mari… Pour son premier long-métrage, Guillaume Bureau signe un drame sensible sur le deuil et l’identité. Il s’appuie sur une réalité historique, celle des disparus au combat, qu’illustre évidemment le Soldat inconnu de l’Arc de triomphe parisien. Le film suit l’enquête d’un médecin pour tenter de déterminer si le soldat retrouvé est l’époux de Julie ou celui de Rose-Marie. Cette aventure intime sur un passé oublié est superbement portée par un magnifique trio d’acteurs : le toujours excellent Karim Leklou incarne, avec une fragilité bienvenue, Julien Delaunay alors que Leïla Bekhti (Julie) et Louise Bourgoin (Rose-Marie) se livrent une… guerre de tranchées… (france.tv)
Two SummersTWO SUMMERS
Une bande d’amis cinquantenaires se retrouve sur une île privée paradisiaque de la Méditerranée pour passer du bon temps et évoquer leurs souvenirs de jeunesse. Sauf que la veille du départ, Peter, l’un des hôtes, reçoit sur son téléphone portable un message anonyme contenant une vidéo accablante… Il s’agit de l’enregistrement du viol d’une de leurs amies, inconsciente sur un lit, commis durant l’été 1992 où tous ces mêmes amis étaient réunis pour fêter leur passage à la vie adulte. « C’était il y a 30 ans. Maintenant tu vas payer », précise le message. C’est aussi pendant ces vacances qu’un membre de la bande avait trouvé la mort dans un tragique incendie. Tom Lenaerts et Paul Baeten Gronda distillent un thriller brûlant qui, autour d’un changement d’époque (celle d’une jeunesse insouciante d’antan et celle d’un présent où certains tendent de se défausser de leur propre violence), invite à se glisser dans un suspense palpitant. (france.tv).
L'EtabliL’ETABLI
Quelques mois après les évènements de Mai 68, Robert Linhart (Swann Arlaud), normalien agrégé de philosophie, se fait embaucher dans l’usine Citroën, porte de Choisy à Paris en tant qu’ouvrier spécialisé. Militant maoïste, il cherche ainsi à s’infiltrer dans le monde ouvrier pour continuer la lutte sociale à la suite du mouvement de mai — ce qu’on appelait être un « établi ». Aidé les premiers jours par un ouvrier associé au même poste, on le change de position, sa gaucherie ralentissant l’ensemble de la chaîne de production des 2 CV. Après les premiers mois d’une adaptation difficile, il réussit à déclencher une grève contre la récupération gratuite des heures perdues lors de la grève de Mai 68, la direction faisant fi des accords de Grenelle qui prévoient le paiement à 50 % des jours de grève de mai… Le réalisateur Mathias Gokalp adapte le livre autobiographique de Robert Linhart pour témoigner du monde ouvrier de l’après-68 à partir du regard d’un intellectuel face aux difficultés physiques, morales, politiques générées par l’organisation de l’usine. (Le Pacte)
Point BreakPOINT BREAK
Bon joueur universitaire de football américain, Johnny Utah (Keanu Reeves) a été obligé de faire un croix sur sa carrière à la suite d’une blessure au genou. Désormais agent du FBI, il est chargé d’enquêter sur le gang des « ex-présidents », auteur de vingt-sept braquages de banques. Les membres de cette bande sont appelés ainsi parce qu’ils agissent en utilisant des masques représentant d’anciens présidents des USA. L’équipier de Johnny, l’expérimenté Angelo Pappas (Gary Busey), a une théorie : pour lui, tout porte à croire que les braqueurs sont une bande de surfeurs. Johnny infiltre alors leur milieu, se lie d’amitié avec la jolie Tyler (Lori Petty) et découvre le sémillant Bodhi (Patrick Swayze). Sous l’influence du charismatique Bodhi, il fait jour alors à une partie cachée de sa personnalité qui le pousse toujours plus loin dans la prise de risques. Remarquée en 1990 avec Blue Steel, Kathryn Bigelow signe l’année suivante ce qui deviendra un film-culte sur l’univers du surf. En 2009 avec Démineurs, elle deviendra la première femme à remporter l’Oscar du meilleur réalisateur. Elle connaît encore le succès en 2012 avec Zero Dark Thirty et en 2017 avec Detroit. (Metropolitan)
L'EdenL’EDEN
Garçon de la campagne, Eliú est incarcéré́ dans un centre expérimental pour mineurs au cœur de la forêt tropicale colombienne, pour un crime qu’il a commis avec son ami El Mono. Chaque jour, les adolescents effectuent des travaux manuels éprouvants et suivent des thérapies de groupe intenses ou d’étranges exercices spirituels. Un jour, El Mono est transféré dans le même centre et ramène avec lui un passé dont Eliú tente de s’éloigner. Considéré comme l’un des plus intéressants réalisateurs colombiens de la nouvelle génération, Andrés Ramirez Pulido concentre son intense récit sur le personnage d’Eliú (Jhojan Estiven Jimenez), jeune type grave et perdu dans ses pensées mais qui peut être d’une authentique douceur autant que d’une violence soudaine. Dans un univers végétal oppressant (il y a été amené les yeux bandés pour éviter toute velléité de fuite) et où il retape une hacienda abandonnée, Eliú semble sur le chemin de la rédemption. Mais l’arrivée d’El Mono pourrait l’entraîner à nouveau sur la pente de la délinquance… (Pyramide)
Shazam Rage DieuxSHAZAM – LA RAGE DES DIEUX
Deux ans après avoir reçu les pouvoirs de Shazam (Zachary Levi) et les avoirs partagés avec ses frères et sœurs, le jeune Billy Batson continue bon gré mal gré sa carrière de super-héros, tout en s’efforçant de gérer les changements qui surviennent au sein de sa famille, dont les membres commencent à avoir des intérêts divergent en grandissant. Mais sa récente ascension provoque des effets inattendus: en effet, pour empêcher Silvana d’acquérir ses pouvoirs deux ans auparavant, Billy Batson a accidentellement brisé la barrière entre son monde et le monde des dieux. En conséquence, une nouvelle menace apparaît lorsque les trois filles d’Atlas (Hespera, Kalypso et Anthea) veulent récupérer leurs pouvoirs et détruire le monde des hommes. Shazam et sa famille vont devoir unir leur force afin de trouver la solution pour vaincre les trois déesses, devenir de véritables héros et sauver le monde. Voici, réalisé par David F. Sandberg, le douzième film de l’univers cinématographique DC qui met en scène le personnage de DC Comics Shazam, nommé Captain Marvel jusqu’en 2011… (Warner)
Paradise HighwayPARADISE HIGHWAY
Sally parcourt les routes américaines au volant de son camion. Elle est très proche de son frère Dennis qui est en prison et qu’un gang de prisonniers l’oblige à des activités illicites. Pour l’aider, Sally a été plusieurs fois contrainte de transporter pour le gang des marchandises non déclarées et illégales. L’agent Gerick (Morgan Freeman) et son collègue Sterling du FBI enquêtent sur les agissements du gang. Sally doit se remettre en question lorsqu’elle découvre que sa nouvelle « livraison » est une fille nommé Leila, enlevée à sa famille par un réseau de prostitution. Avec cette dernière à bord de son camion, elle est poursuivie par les autorités ainsi que des tueurs du gang. Anna Gutto met en scène un film d’action plutôt classique qui a la particularité d’offrir le rôle de Sally à la Française Juliette Binoche… (Metropolitan)
Desir FatalDESIR FATAL
Auteur de voies de fait, Connor Bates a été condamné à la prison. Le jeune homme qui a purgé sa peine, travaille désormais dans une bibliothèque et passe le plus clair de son temps libre à courir, nager et essayer de remettre sa vie sur les rails. Même si son agent de probation ne cesse de le harceler. Un jour, à la bibliothèque, il rencontre Marilyn Chambers, l’épouse d’un riche homme d’affaires. Celle-ci lui fait comprendre que son mari la maltraite. Troublé, Connor (Ray Nicholson) tombe sous le charme de cette belle femme mystérieuse et plus âgée que lui. En s’appuyant sur la comédienne allemande Diane Kruger, prix d’interprétation à Cannes en 2017 pour In the Fade de Fatih Akin, l’Américain Neil LaBute met en scène une relation intense qui plonge les deux amants dans une spirale dont ils perdent peu à peu le contrôle. (Metropolitan)
Iron MonkeyIRON MONKEY
Au 19e siècle, dans une région de Sud de la Chine dirigée par Cheng, un gouverneur injuste et corrompu, la population est désespérée. Elle peut cependant compter sur un homme qui a le courage d’affronter le système. On le surnomme Iron Monkey (Rongguang Yu). Celui-ci profite de l’obscurité de la nuit pour voler, tel Robin des Bois, les riches et redistribuer aux pauvres ce qui leur est dû. C’est dans ce contexte qu’un médecin de Canton, Wong Kei-Ying (Donnie Yen), arrive avec son fils, Wong Feihong. À la suite d’une bagarre, ils sont arrêtés et présentés devant le gouverneur avec d’autres citoyens. Celui-ci les accuse tous d’être potentiellement le Iron Monkey et les menace d’exécution s’ils ne se dénoncent pas. Étant incapable de mettre la main sur le rebelle, le gouvernement finit par mettre en prison le fils de Wong Kei-Ying, par ailleurs maître en arts martiaux, pour l’obliger à traquer l’indésirable. En chemin, il trouvera de l’aide auprès du Docteur Yang et de son assistante Orchid qui font preuve d’une rare bienveillance envers la population. Mais Wong Kei-Ying n’est pas au bout de ses peines pour libérer son fils… En 1993, Yen Woo-Ping réalise un bon film d’arts martiaux où deux hommes vont unir leur force contre le gouverneur Cheng et ses sbires. (Metropolitan)
La CleLA CLE
Débutant comme archiviste à la Cinémathèque française puis assistant de Cavalcanti et de Rossellini, Tinto Brass, 90 ans, s’est imposé comme le maître du cinéma érotique italien. En 1983, il met en scène La chiave (en v.o.) qui se déroule en 1940, à Venise, alors que l’Italie fasciste s’apprête à entrer en guerre. Homme déclinant et libertin, Nino tient le journal de ses frustrations et de ses fantasmes avec le désir inavoué que Teresa, sa très belle épouse, le lise. Laszlo, son futur gendre, est photographe. Nino obtient sa complicité en lui demandant de développer des photos de sa femme en tenue suggestive. Laszlo accepte, se rapproche de Teresa et entre dans une liaison torride avec elle… Teresa se met alors à son tour à rédiger un journal qui répond à celui de son mari. Le film a été remarqué à cause de la présence de Stefania Sandrelli, comédienne chez Bertolucci dans Le conformiste en 1970 ou 1900 en 1976, dans le rôle de la lubrique Teresa… (Sidonis Calysta)
MirandaMIRANDA
Dans la foulée de La clé, Tinto Brass enchaîne, en 1985, avec Miranda dans lequel la pulpeuse Serena Grandi va se faire connaître du grand public. Son personnage, inspiré de l’aubergiste Mirandolina de La locanderia de Carlo Goldoni, lui permettra de faire entrer dans la mémoire du cinéma son anatomie généreuse. Dans la plaine du Pô au début des années 1950, une aubergiste prospère et très serviable, nommée Miranda, attend depuis des années le retour de son mari, Gino, disparu à la guerre. Dans l’attente, Miranda multiplie les aventures avec des hommes gravitant autour de l’auberge… Jouant avec ses différents soupirants, Miranda passe d’une rencontre sentimentale et sexuelle à une autre, avec une grande facilité et légèreté. Parallèlement, elle se permet aussi de dispenser des conseils amoureux et des déclarations libertines à ses amis. (Sidonis Calysta)
Monstre Vient EspaceLE MONSTRE QUI VIENT DE L’ESPACE
De retour des confins du système solaire avec la mission spatiale Scorpion V où il a été exposé aux radiations des anneaux de Saturne, l’astronaute Steve West est le seul survivant d’une mission spatiale historique. Gravement blessé, il découvre qu’il se détériore progressivement sur le plan physique, processus que seul le cannibalisme peut freiner. Après qu’il se soit échappé de l’hôpital, il multiplie les victimes, taraudé par un inextinguible appétit de chair humaine. L’équipe médicale, composée de deux médecins, se lance à sa recherche. Le responsable de l’opération, le général Michael Perry, lui a demandé le secret le plus absolu. L’un des médecins, Ted Nelson, est un ami de Steve West. Il est inquiet pour son épouse Judy, enceinte de trois mois après déjà deux fausses couches. En 1977, dans un production de Roger Corman et avec d’impressionants maquillages réalisés par Rick Baker William Sachs jongle entre la science-fiction et le film d’horreur et suit à la trace « l’homme fondant » (Alex Rebar) qui se décompose vivant, laissant ici un œil, là une oreille… Inédit en dvd et en Blu-ray. (Sidonis Calysta)
Crazy BearCRAZY BEAR
Quand un ours noir américain trouve dans les bois de Géorgie une cargaison de cocaïne, les ennuis commencent ! La comédienne et cinéaste Elizabeth Banks s’inspire librement d’un incroyable fait divers: en 1985, une cargaison de cocaïne contenue dans un sac de sport était tombée dans la forêt nationale de Chattahoochee-Oconee, à la suite du crash de l’avion qui la transportait. La drogue avait été dévorée par un ours noir qui en est mort rapidement… Le film est une comédie noire qui met en scène un groupe mal assorti de flics, de criminels, de touristes et d’adolescents. Tous convergent au cœur d’une profonde forêt vers l’endroit même où rode, enragé et assoiffé de sang, un super prédateur de plus de 200 kilos, rendu complètement fou par l’ingestion d’une dose faramineuse de cocaïne. (Universal)

 

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